Ölur Solitaire
Messages : 30 Date d'inscription : 21/06/2015 Age : 25
| Sujet: Siyah - Écrivain ? Mar 23 Juin - 22:15 | |
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Formulaire de demande pour le poste d'écrivain Nom de ton chat : Ölur Ton surnom : Siyah Clan de ton chat : Solitaire Quel est ta motivation : Je ne vais pas faire dans la longueur, puisque je n'aime pas m'éterniser là-dessus. J'estime avoir assez donné par mon passé et avoir assez bassiner les gens comme cela avec des lignes et des lignes sans intérêt réel. Sachez que je suis une personne motivée, plutôt active, que j'ai un réel plaisir à écrire et que j'aimerais beaucoup m'investir pour ce nouveau forum. Que pourrait tu apporter en tant qu'écrivain : Mon activité, mes éventuelles idées, mon style d'écriture, même si ce n'est pas le plus joli qu'il soit, loin de là même. Et puis voilà, ce que vous me demanderez. Pourquoi pense tu avoir les qualités pour ce poste : Je ne sais pas. Je me sens motivée. J'avais la flemme de poster, mais je l'ai fait. Ton dernier écrit à mettre en spoiler : - Spoiler:
Noir. Je ne pouvais m'imaginer que cette couleur. Je ne pouvais voir que cette couleur. La vue ne me donnait que cette teinte. Pourquoi ? Je ne le savais pas. Le saurais-je un jour ? Nul ne le sait. Je n'étais libre d'aucun mouvement. Je ne pouvais bouger. J'étais comme retenu, enchaîner par des liens puissants et tout aussi noir que le monde dans lequel je me trouvais. Je ne pouvais discerner aucune autre teinte, aucun autre détail que cette maudite couleur. Je ne pouvais rien toucher, autour de moi, tout semblait n'être que vide. J'avais beau me débattre, lutter corps et âme, rien n'y faisait. Ces chaînes qui me retenaient étaient plus solides que moi, elles semblaient avoir un esprit plus coriaces que le mien. Je sentais mes membres peser. Ils étaient lourds, tellement lourds. J'avais cette impression de n'être qu'un poids mort. Le temps, en ce lieu sournois, ne semblait pas s'écouler. J'avais perdu cette notion et cela me manquait de ne pouvoir compter les secondes, les minutes ou même les heures qui pouvaient bien passer. Là, j'étais prisonnier de cette noirceur, de ces ténèbres. Ils m'englobaient, ne me laissant pas vivre.
Blanc. Une lueur cinglante m'aveugla. Mes membres se firent, en un instant, plus léger, les liens qui me retenaient semblèrent disparaître, se briser, toujours est-il que je ne sentais plus leurs présences. La lueur amplifia. Elle qui n'était que grain de poussière grandit et devint monde. Mes yeux furent aveugler par cette luminosité qui alla presque jusqu'à me brûler les rétines. Cette nouvelle luminosité m'était encore plus désagréable que la noirceur qui m'emprisonnait auparavant. J'aimais bien ce lieu sombre, à ce moment-là, rien ne m'importunait. Je ne pouvais pas dire la même chose en ce moment. Cette vive flamme m'agaçait et m'assommait. Bien que mon corps semblasse plus léger, je me mis à sentir des picotements dans chacun de mes membres, ils étaient des plus désagréables. Bientôt, ma vision s'accommoda. Je pus enfin voir le décor qui m'entourait de façon net.
Stérile. Voilà un mot qui définirait parfaitement le lieu dans lequel je me trouvais. Les murs étaient vides, d'une couleur blanche cadavérique. Le plafond, pas très haut, portait la même couleur. En tournant la tête, sans une grimace, je pus remarquer qu'aucun ameublement n'était présent excepté une petite table à l'unique pied métallique sur lequel était déposé un plateau opalescent, le tout était placé sur deux petites roulettes d'une couleur noire grisonnante, contrastant avec la pureté qui composait l'ensemble de la pièce. En continuant mon exploration, je pus repérer deux portes toutes deux blanches, les clenches étaient de même teinte et semblant être composée de matière plastique. Le sol portait la même couleur que les murs, le plafond ou encore les portes, toujours cette même couleur qui inspirait la stérilité, la pureté du lieu. Ce dernier était composé d'un carrelage brillant dont les joints étaient d'une propreté inébranlable.
Inconnu. Au moment où mes yeux se posaient sur un objet, un endroit, je le découvrais, comme pour la première fois. Je ne parvenais pas à mettre un nom sur chaque chose que ma vision discernait. Je commençais par tenter de tendre le bras. Celui-ci me sembla étrangement lourd et lorsque je réussis enfin à le décoller un peu de l'endroit sur lequel j'étais allongé, qui me semblait être un lit, je pus voir un fil transparent. En suivant celui-ci du regard, je pus remonter à une drôle de machine blanche, possédant un écran noir sur lequel des lignes s'agitaient. Je ne comprenais pas ce que tout cela était. Toujours est-il qu'une panique s'installa en moi. Qui est-ce que j'étais ? Qu'est-ce que je faisais là ? Pourquoi ? Pourquoi ce truc était-il planté dans mon bras ? Est-ce que j'étais séquestré dans cet endroit ? Est-ce que j'y étais venu de mon gré ? Le monde dans lequel j'étais était-il le parallèle du monde tout noir, celui ou rien ne se passait jamais ? Comment le savoir ? Je n'avais aucune réponse aux questions que je pouvais bien me poser.
Horrible. Après avoir observé longuement mon bras, dans les moindres détails, je délaissais ce dernier, le laissant retomber lourdement sur le lit, ce qui eut pour conséquence de m'arracher un rictus douloureux. Mon attention s'était alors reporté sur mon autre bras. Au bout de celui-ci s'étalait une bande blanche strié d'un fin trait bleu. Me demandant pourquoi ce bandage était à mon bras, j'approchais ma main précédemment reposer pour toucher le bandage et une douleur virulente m'ôta un gémissement. Comprenant que je devais être blessé à cet endroit, je reposais immédiatement mes membres, restant au maximum immobile pour ne pas à avoir à souffrir davantage. Là, en étant telle une statue de marbre, aucune géhenne ne venait me gâcher l'existence. Pendant un instant, je refermais les yeux, essayant d'insérer dans mon esprit que tout cela était un rêve, essayant de trouver la porte de sortie de ce monde. Je pensais que tout cela était irréel, un rêve, une illusion qui me bernait et me quitterait d'un moment à l'autre. Ce que j'espérais ne vint pas et je fus forcer de rouvrir les yeux sur ce monde d'une blancheur accablante.
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Etoile de Givre Chef
Messages : 106 Date d'inscription : 16/05/2015 Age : 23 Localisation : Dans le Clan du Givre Humeur : A vous arracher les oreilles ! Mais non, je blague... ou pas
| Sujet: Re: Siyah - Écrivain ? Mar 23 Juin - 22:25 | |
| Très beau texte. Je te donne la réponse de suite, bienvenue dans le poste d'écrivain | |
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Ölur Solitaire
Messages : 30 Date d'inscription : 21/06/2015 Age : 25
| Sujet: Re: Siyah - Écrivain ? Mar 23 Juin - 22:25 | |
| Eh bien ! Si je m'attendais à cela. Merci beaucoup. ^^ | |
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Etoile de Givre Chef
Messages : 106 Date d'inscription : 16/05/2015 Age : 23 Localisation : Dans le Clan du Givre Humeur : A vous arracher les oreilles ! Mais non, je blague... ou pas
| Sujet: Re: Siyah - Écrivain ? Mar 23 Juin - 22:30 | |
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| Sujet: Re: Siyah - Écrivain ? | |
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